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Nouvelles photos, légende sur celle du labo, et autres échos…

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De gauche à droite (assis) : Henri Laborit, Catherine Ferran, Guy Topall, Claire Baron, Robert Zerbib, Isabel Henriet, Jean François Bonifacj, Gilles Pierrefiche et Guadalupe Manzo. Debout : Bruno Guattari, Hédi Hasni et Jeannine Cordon (je remercie Mme Cordon, secrétaire de Laborit, qui a permis cette identification)

Grâce à la précieuse collaboration de Mme Jeannine Cordon qui fut la secrétaire d’Henri Laborit, toutes les personnes sur la photo de groupe du laboratoire de Laborit ont pu être identifiées dans la légende accompagnant la photo. Plusieurs autres nouvelles photos ont aussi été ajoutées dans notre section photos. J’en profite pour rappeler que je suis on ne peut plus ouvert à mettre en valeur sur ce site des photos inédites où autres documents sur la vie et l’oeuvre de Laborit. D’ailleurs, surveillez la section vidéo la semaine prochaine. Elle s’enrichira d’un document fort touchant, fruit de la générosité d’un cinéaste ayant filmé Laborit quelques années avant son décès…

Mais pour en revenir au laboratoire de Laborit, je lisais ce matin cet article annonçant “Une révolution dans le traitement des maladies du sang”, article sur les travaux du Dr. Guy Sauvageau, de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal. Et en particulier cet extrait, qui n’est pas sans rappeler une démarche chère à Laborit et son équipe multidisciplinaire :

Le Dr Guy Sauvageau a remis cette molécule à l’équipe de chimistes médicinaux de l’IRIC. À partir de UM 729, ils ont retiré certains atomes, en ont ajouté d’autres. Et après chaque modification, il a fallu vérifier l’activité de la molécule réinventée. Deux à trois chimistes s’y sont consacrés à temps plein pendant près de trois ans. Revenant continuellement à la table de dessin.

Les chimistes au travail  Photo :  Découverte

Le manège s’est répété et répété encore. Un travail de moine. Ils ont bricolé 300 molécules avant d’obtenir celle qu’ils voulaient : UM171. UM pour Université de Montréal. Une molécule 20 fois plus puissante, avec moins d’effets secondaires.

Une démarche qui rappelle plus spécifiquement la collaboration qui dura près de trente ans entre Laborit et Camille Wermuth, chimiste avec qui il synthétisera des molécules majeures telles que la minaprine. On y reviendra sans doute…

* * *

P.S.: le Dr. Guy Sauvageau vient d’être nommé “scientifique de l’année 2014 de Radio-Canada” et il a été inteviewé par Yanick Villedieu à l’émission radiophonique Les années lumières, la même tribune qui avait organisé l’entrevue avec Jacques Laborit le 21 décembre dernier.

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