Quelques jours avant ce double événement qui aura lieu ce vendredi 16 mai à Montréal, au Québec, et ce dimanche 18 mai à Lurs, en France, je vous reviens avec des détails sur la programmation de son volet Français. Il n’y a pas beaucoup de changements par rapport à ma publication d’il y a trois semaines qui donnait déjà tous les détails du volet québécois comme français. Le déroulement de la journée de dimanche comprend donc maintenant les heures des activités, ainsi que l’ajout d’un coût de 5 Euros pour la projection du film Mon oncle d’Amérique en soirée qui a été rendu nécessaire pour aider à acquitter les droits de projection. Je tiens encore une fois à remercier Thomas Levaillant, Olivier Vauquelin et toute leur équipe pour les démarches effectuées depuis des semaines pour rendre cette journée possible.
Pour ce qui est de la projection de mon film vendredi soir à la Casa Obscura, l’événement est annoncé à 20h30 pour discuter un peu avant la projection qui commencera vers 21h. Et comme je l’écrivais dans mon billet d’hier sur le blogue du Cerveau à tous les niveaux : “Une chose que je me suis aperçu depuis cependant, c’est qu’il n’existait pas à proprement parler de résumé succinct de mon film sur le Net ! J’en ai donc pondu un, en espérant qu’il vous donnera le goût d’aller le voir (je serai évidemment à la projection de Montréal; pour la France, j’enregistrerai une courte capsule vidéo pour présenter le film).”
Le voici donc :
Sur les traces d’Henri Laborit (2016) – Synopsis
Henri Laborit a d’abord travaillé comme chirurgien pour la marine française, avant de devenir pharmacologue, neurobiologiste et philosophe. Francisco Varela fut un neurobiologiste chilien aux contributions importantes en biologie théorique, en sciences cognitive et en philosophie. Roland Bibeau est né au Québec et a réparé des machines à tisser durant la majeure partie de sa vie à l’usine de textile Penman à St-Hyacinthe. Quel est le lien entre ces trois vies ? C’est ce que ce film raconte.
Il commence dans un espace-temps non identifié, où l’on entend la voix d’Henri Laborit réfléchir sur le renforcement de nos connexions neuronales qui contribuent à la trace physique de notre mémoire. Alors que ses réflexions débouchent sur ce qui rend possible nos processus imaginaires, nous nous retrouvons dans une chambre d’hôtel parisienne avec l’auteur du documentaire qui remonte alors le fil de sa mémoire jusqu’en 1914, années de naissance de Henri et Roland. Il nous dévoile ensuite progressivement sa quête, celle de tenter d’élucider le désaccord de Laborit et Varela lors de leur seule rencontre, dont il découvre l’existence d’un enregistrement vidéo.
Sa quête devient alors une véritable enquête qui l’amènera à rencontrer plusieurs personnes qui ont connu tantôt l’un, tantôt l’autre, et même parfois les deux ! C’est grâce à ce parcours à travers villes et villages du Québec et de la France que l’on découvrira ces trois vies exceptionnelles. Et surtout les liens inattendus que le cortex associatif de l’auteur nous amène à faire entre elles. Dans l’espoir de donner un peu de sens, vingt ans après, à un véritable « clash » entre les deux personnages qui l’ont peut-être le plus marqué…