Un petit billet pour vous montrer simplement quelques photos de l’événement conjoint France / Québec du 18 mai dernier pour souligner les 30 ans du décès d’Henri Laborit qui fut un franc succès, tant d’un côté que de l’autre de l’océan Atlantique ! D’abord à Lurs, dans la campagne provençale française, là où les Laborit avaient leur maison et où habite aujourd’hui Thomas Levaillant, organisateur de l’événement. Les deux premières photos ont été prises dans la forêt lors de l’activité du 18 mai au matin. Il s’agissait d’une balade littéraire autour de l’œuvre de Laborit où quelques extraits de ses livres ont été lus pour illustrer les grands thèmes qui traversent son œuvre.
Il y a aussi une photo de la salle de projection de Lurs où, en après-midi, mon long-métrage documentaire « Sur les traces d’Henri Laborit » (2016) a été projeté après une petite introduction sur la vie et l’œuvre de Laborit par Thomas Levaillant. Plusieurs personnes ayant connu Laborit étaient présentes pour visionner cette enquête mettant aussi en vedette la vie du biologiste chilien Francisco Varela.
Je mets enfin une photo de la projection du même documentaire qui avait eu lieu à Montréal deux jours avant, le 16 mai dernier, devant aussi près d’une trentaine de personnes, dans le cadre des “Projections libérantes” de la Casa Obscura, animées par Richard Brouillette.
* * *
Comme la pensée de Laborit est très présente dans mon livre publié il y a bientôt un an, je me permets de vous copier ci-dessous un autre billet écrit celui-là ce matin sur le blogue du Cerveau à tous les niveaux. Outre l’annonce du lancement de la session de l’UPop Montréal qui aura lieu demain soir, il donne des infos sur les prochains clubs de lecture de mon bouquin, par exemple le 7e sur les émotions qui aura lieu vendredi prochain, à Montréal, et qui s’ouvrira, question de bien asseoir les phénomènes affectifs dans une perspective évolutive, sur la fameuse citation de Laborit : « La seule raison d’être d’un être vivant, c’est d’être, c’est-à-dire de maintenir sa structure. »
* * *
C’est demain soir, mardi le 23 septembre à 19h au bar les Sans-Taverne, au Bâtiment 7 (1900 rue Le Ber, métro Charlevoix) qu’aura lieu le lancement de la session d’automne 2025 de l’UPop Montréal. Comme d’habitude les profs des cours de la session seront là pour nous en donner un aperçu, parmi lesquels votre humble serviteur qui présentera les 3 séances de cet automne du « Club de lecture de Notre cerveau à tous les niveaux », les rencontres mensuelles où l’on revisite ensemble celles de mon livre ! Commencées en mars dernier, et poursuivies durant l’été, ces rencontres sont un peu un format hybride entre un cours et une discussion sur les principaux concepts de chaque rencontre (qu’il n’est pas nécessaire d’avoir lue). Donc après la randonnée (réelle !) dans le mont Royal comme si c’était un modèle géant de votre cerveau en juillet, et nos échanges rythmés sur… les rythmes cérébraux au parc Lafontaine fin août, on poursuit en septembre, octobre et novembre avec les 3 rencontres suivantes du livre, soit les 7e, 8e et 9e, portant respectivement sur l’origine de nos émotions et la relation corps-cerveau, la prise de décision influencée par notre environnement, et le langage comme tremplin pour la pensée. Et comme la 7e rencontre sur les émotions se déroulait dans le bouquin à St-Hyacinthe autour de l’usine de textile où mon grand-père avait travaillé, on va faire ça ce vendredi 26 octobre plutôt à Montréal, mais également dans une ancienne usine de textile, celle de la Grover qui abrite justement… les bureaux de mon éditeur, Écosociété !
Intitulée « Corps et cerveau ne font qu’un : l’origine des émotions » cette rencontre aura donc lieu ce vendredi à 19h à l’édifice Grover, 2065 rue Parthenais, au bureau 411 qui est donc celui de Écosociété. Comme on doit monter au 4e étage et que l’entrée principale demande un code (le 54), essayez d’arriver un peu avant 19h et je serai en bas pour vous accueillir et monter avec vous. On s’installera ensuite dans le grand loft de la maison d’édition, parmi les nombreuses collections d’essais tous plus intéressants les uns que les autres qui tapissent les murs de leur bureau.
Comme je l’écrivais ici il y a deux semaines, la rencontre de vendredi vise donc essentiellement deux choses. D’abord démystifier ce que sont nos émotions qui sont tout sauf quelque chose de désincarnées. Enracinées plutôt depuis les débuts de la vie dans l’impératif de survie des organismes, elles constituent plutôt un formidable moteur pour agir sur le monde. Et ensuite, dans un deuxième temps, on donnera moult exemples démontrant que corps et cerveau sont si inextricablement liés qu’on peut affirmer qu’ils ne sont en réalité qu’une seule et même chose : un « corps-cerveau », avec un trait d’union !
Nous pourrons alors discuter de toutes les implications sociales et politiques de ce simple fait : que tous les grands systèmes du corps humain (nerveux, hormonal, immunitaire, etc.) se parlent constamment en échangeant des molécules de sorte que ce qui en influence un influence automatiquement tous les autres. Le cas du stress chronique et de ses effets globaux dévastateurs sur la santé seront bien sûr décortiqués dans le détail, comme je l’ai fait dans le livre et qui m’a valu d’être traité de « sadique » par un Yvon qui expérimentait alors une émotion très forte contre notre système économique qui nous presse comme des citrons : la colère…